L’Ill, venant du Jura, la Doller, descendant des Vosges, le canal du Rhône au Rhin avec son agréable port de plaisance, le Nouveau Bassin, véritable oasis en plein coeur de la ville, sont autant de témoins de la forte présence de l’eau à Mulhouse. Pourtant, celle-ci est moins visible dans l’espace urbain qu’autrefois. L’eau fait en effet partie intégrante de l’histoire de la ville. Primitivement entourée d’un seul cours d’eau, elle voit un véritable réseau de fossés se creuser au 15e, réseau destiné à renforcer les fortifications. Ce sont ainsi, à terme, quatre fossés qui protègent Mulhouse au sud et trois au nord et qui permettent par ailleurs d’actionner des moulins. Ces cours d’eau sont peu à peu recouverts, majoritairement à partir de la deuxième moitié du 19e et jusqu’en 1905, permettant la création de voies de circulation et la structuration de nouveaux quartiers. Deux ruisseaux couraient également à l’intérieur de la ville, dont les eaux étaient utilisées par les artisans, mais aussi pour lutter contre les incendies. L’un d’eux, l’Augustinerbächlein, (ruisselet des Augustins), qui sortait place de la Concorde, est à l’origine de la légende de Mulhouse, qui sur fond de belle histoire d’amour, raconte que sur ses rives existait un moulin, qui serait à l’origine de la naissance de la ville. Mulhouse s’est d’ailleurs appelée « Mülhausen », c’est-à-dire « maisons du moulin » jusqu’en 1848. Si Mulhouse a parfois souffert d’une surabondance d’eau - de nombreuses inondations ont émaillé son histoire - elle en a aussi fortement tiré parti. C’est grâce à la présence de celle-ci qu’a pu se développer l’industrie textile - qui a utilisé l’eau particulièrement pure de la Doller - faisant ainsi la prospérité de la cité.
L’Ill, venant du Jura, la Doller, descendant des Vosges, le canal du Rhône au Rhin avec son agréable port de plaisance, le Nouveau Bassin, véritable oasis en plein coeur de la ville, sont autant de témoins de la forte présence de l’eau à Mulhouse. Pourtant, celle-ci est moins visible dans l’espace urbain qu’autrefois. L’eau fait en effet partie intégrante de l’histoire de la ville. Primitivement entourée d’un seul cours d’eau, elle voit un véritable réseau de fossés se creuser au 15e, réseau destiné à renforcer les fortifications. Ce sont ainsi, à terme, quatre fossés qui protègent Mulhouse au sud et trois au nord et qui permettent par ailleurs d’actionner des moulins. Ces cours d’eau sont peu à peu recouverts, majoritairement à partir de la deuxième moitié du 19e et jusqu’en 1905, permettant la création de voies de circulation et la structuration de nouveaux quartiers. Deux ruisseaux couraient également à l’intérieur de la ville, dont les eaux étaient utilisées par les artisans, mais aussi pour lutter contre les incendies. L’un d’eux, l’Augustinerbächlein, (ruisselet des Augustins), qui sortait place de la Concorde, est à l’origine de la légende de Mulhouse, qui sur fond de belle histoire d’amour, raconte que sur ses rives existait un moulin, qui serait à l’origine de la naissance de la ville. Mulhouse s’est d’ailleurs appelée « Mülhausen », c’est-à-dire « maisons du moulin » jusqu’en 1848. Si Mulhouse a parfois souffert d’une surabondance d’eau - de nombreuses inondations ont émaillé son histoire - elle en a aussi fortement tiré parti. C’est grâce à la présence de celle-ci qu’a pu se développer l’industrie textile - qui a utilisé l’eau particulièrement pure de la Doller - faisant ainsi la prospérité de la cité.